Ferme de Paufy
Valérie et Landry Versos
24400 Saint Géry - Dordogne
06 20 82 50 56 / 06 20 36 66 06
fermedepaufy@gmail.com
Paufy a pour nom d’origine « Pey », que l'on peut traduire par
« colline un peu élevée ». Dans la culture occitane, la nature prend une place très importante que chacun se doit de préserver. C’est avec ces valeurs fondamentales que la Ferme de Paufy a traversé le temps, et c’est aussi en ce sens qu’elle continue d’évoluer. Découvrez vite son histoire !
À l’époque féodale, il n’était pas rare que les seigneurs qui disposaient de terres agricoles louent leur domaine à un métayer en échange d’une partie de sa récolte. En ce qui concerne Paufy, le tènement initial (ensemble de propriétés contigües) dont nous avons pu retrouver la trace date d’il y a six siècles… en 1470 !
Deux siècles plus tard, en 1666, Pierre de Bessines qui est alors chirurgien ordinaire du roi Louis XIV, rachète la métairie de Paufy à des bourgeois parisiens. La vente se fait au Châtelet, « à la criée », pour la modique somme de 2 500 livres.
Il lègue ensuite la Ferme de Paufy à son neveu Jean Teyssendier, médecin ordinaire du roi, pour un prix estimé à 3 000 livres.
Par héritage, Paufy revient à la famille de l’illustre Michel Eyquem de Montaigne, seigneur du comté de Montpon dont le domaine se trouve à moins d’une heure de Paufy. Le domaine est par la suite transmis à Nicolas de Bacharetie de Beaupuy, descendant de Montaigne du côté de sa mère, qui fut par ailleurs maire de Mussidan et Sénateur.
À la mort de celui-ci en 1802, les habitants de Mussidan réclament le corps du défunt, mais ceux de Saint-Géry s’y opposent. Après une bagarre sanglante, il est finalement enterré sous le porche de l’église de St Géry.
Malheureusement, son fils célibataire meurt en 1835, mettant fin à la descendance de la famille Beaupuy.
Au cours du XIXe et du XXe siècle, les propriétaires de Paufy se succèdent. Tous sont bourgeois (notaires, pharmaciens, médecins, industriels), et disposent des ressources humaines nécessaires à l’exploitation de la ferme.
Des bois de haute futaie sont coupés au fil des années pour tenter de subvenir aux charges. La maison de Laborie de Paufy est démolie en 1943. La chartreuse du domaine est laissée à l’abandon, puis démolie en deux temps dans les années 1950 et 1960. Reste le corps de ferme, fièrement dressé au centre de la propriété.
Heureusement, l’histoire de Paufy se poursuit, et nous sommes fiers de pouvoir faire perdurer ce lieu empreint d’histoire !
Originaire de la région de La Double en Dordogne, Marcel Delrieux rachète la Ferme de Paufy en 1968.
Le domaine agricole est aujourd’hui exploité par Valérie et Landry, 3ème génération de cette famille d’agriculteurs passionnés.
Au fil des années, les techniques de production évoluent. Les pratiques en faveur du bien-être animal et de la préservation de l’environnement sont plus que jamais au cœur de nos préoccupations.
Aujourd’hui, l’innovation, la qualité, et le respect de la nature sont autant de valeurs que Valérie et Landry prennent plaisir à partager avec les clients de la ferme !
L’ancien corps de ferme datant du XIXe siècle accueille aujourd’hui deux gîtes parfaitement rénovés, pour des vacances en famille à la fois authentiques et confortables. Les poutres apparentes et l’architecture des lieux témoignent de cette époque, et apportent un charme supplémentaire à ces bâtisses chargés d’histoire. La grange centenaire abrite quant à elle nos petits veaux !
La Ferme de Paufy, c’est une longue histoire… qui s’écrit aujourd’hui à vos côtés ! En soutenant l’agriculture durable en Périgord et en achetant de la viande de bœuf direct producteur, vous contribuez à la sauvegarde du savoir-faire français. Vous participez ainsi à la préservation du patrimoine périgourdin !
Pour passer commande, ou pour réserver vos prochaines vacances à la ferme en Dordogne, vous pouvez nous contacter par téléphone au 06.20.82.50.56 ou par e-mail à l’adresse suivante : fermedepaufy@gmail.com.
Lors de votre passage, c’est avec plaisir que nous vous dévoilerons plus en détail l’histoire de la ferme !